Des débuts modestes engendrent un homme humble. Il en va de même pour Tom Cochrane.
Né à Lynn Lake, au Manitoba, fils d’un pilote de brousse, Cochrane a posé les jalons de son avenir à l’âge de 11 ans, lorsqu’il a troqué un petit train contre sa première guitare. Le reste, comme on dit, appartient à l’histoire. Cochrane a frappé la scène musicale dans les années 1980 avec Red Rider, sortant successivement quatre albums studio acclamés. L’élan a atteint son apogée avec le titre “Lunatic Fringe”, qui est devenu l’une des chansons les plus jouées de l’histoire sur les radios rock américaines. Après un changement de groupe, le groupe refait surface en 1986 sous le nom de Tom Cochrane & Red Rider. Avec des succès comme “Boy Inside The Man” et “Untouchable One”, les compositions de Cochrane ont le vent en poupe. L’obsédant “Big League” de 1988, à la fois tragique et inspirant, a exercé un attrait massif sur le pays d’origine grâce à sa trame percutante axée sur le hockey.
Bien que Red Rider ait fermé ses portes, la nouvelle carrière solo de Cochrane l’a rapidement mené plus loin que jamais. Mad Mad World n’était que le début. Au cours des deux décennies qui ont suivi la sortie de ce disque, Cochrane a franchi de nombreuses étapes : quatre autres albums solo, des recueils de grands succès, six Junos et 15 autres nominations, ainsi qu’une intronisation en 2003 au Panthéon de la musique canadienne.
Tout au long de sa carrière, Cochrane a apporté son soutien considérable à un large éventail de causes louables. Il s’est rendu quatre fois en Afrique au nom de World Vision et a joué un rôle clé dans la campagne Make Poverty History et dans la Société mondiale pour la protection des animaux. Mais de tous ses héritages, le plus important est peut-être le respect qu’il inspire.