Année d'intronisation

2002

Pilier de l'accomplissement

Arts et divertissements

Vie et héritage

Oct 30, 1930Jun 21, 2002 (71 années)

Lieu de naissance

Toronto, Ontario

Né en 1930 dans le quartier branché de Rosedale à Toronto, Findley voulait être un artiste et a étudié la danse et le théâtre. C’est lors d’un séjour à Londres, en Angleterre, dans le cadre de la distribution de la pièce The Matchmaker, que le jeune acteur a été convaincu que sa véritable vocation était d’être écrivain.

De retour au Canada, il écrit des scénarios pour le cinéma, la radio et la télévision, notamment le docu-fiction historique The National Dream, très bien accueilli par la CBC. La mini-série a valu à Findley et à son partenaire scénariste, William Whitehead, un prix de l’ACTRA.

Lorsque le troisième livre de Findley, The Wars, est sorti en 1977, il a été reconnu comme un écrivain canadien majeur et a reçu le prix littéraire du Gouverneur général. Basé en partie sur la correspondance de guerre de son oncle Thomas, le livre explore de nombreuses obsessions qui colorent tous ses écrits : la violence, la solitude, une préoccupation pour les droits des animaux, et la survie de l’individu dans un monde de folie.

Estimant qu’un écrivain a la responsabilité de dénoncer ce qui ne va pas dans la société, Findley a joué un rôle actif dans la communauté des écrivains canadiens, en participant à la fondation de la Writers’ Union of Canada et en présidant la section canadienne de P.E.N. International.

L’auteur a mis en scène sa vie complexe et sa passion dans la production de 1992 de l’Office national du film du Canada, Timothy Findley : Anatomie d’un écrivain.

L’œuvre impressionnante de Findley comprend dix romans, des mémoires, trois recueils de nouvelles, des pièces de théâtre et des scénarios, dont la version cinématographique de 1981 de The Wars. Il a également reçu de nombreux prix et distinctions, dont le titre d’Officier de l’Ordre du Canada.

Faits intéressants

Timothy Findley s’est appuyé sur l’expérience de l’écriture pour nommer les personnages de ses romans. “Les noms appliqués ne me conviennent jamais”, écrit-il. “Les personnages ont leur propre nom et vous le diront si vous attendez.

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