Année d'intronisation

2002

Pilier de l'accomplissement

Arts et divertissements

Année de création

1976

Groupe formé en

Toronto, Ontario

La troupe comique Second City a ouvert ses portes à Chicago en 1959. Mais c’est la version torontoise de la franchise The Second City, et plus particulièrement le lancement du réseau SCTV en 1976, qui a donné à la satire théâtrale un profil nord-américain et a fait de la Old Fire Hall de la rue Lombard à Toronto une institution canadienne.

En 1973, Bernard Sahlins, cofondateur de Second City, et Joyce Sloane, productrice, sont venus à Toronto pour ouvrir une version canadienne de la célèbre compagnie de Chicago. La première compagnie de Toronto comprenait Valri Bromfield, Dan Aykroyd, Brian Doyle-Murray, Jayne Eastwood, Joe Flaherty, Gilda Radner et Gerry Salsberg.

Dès le début, Second City a été un succès critique et commercial. En 1976, Second City a été lancé à la télévision nationale. Le réseau de télévision Second City a été lancé sur Global Television à l’automne 1976. Le nom a été changé en SCTV en 1978. Le programme a été syndiqué aux États-Unis avant d’être transféré à NBC. La distribution originale est devenue une vitrine de talents canadiens célèbres, dont John Candy, Joe Flaherty, Eugene Levy, Andrea Martin, Rick Moranis, Catherine O’Hara, Dave Thomas, Robin Duke et, plus tard, Martin Short.

Au cours des sept années d’existence de SCTV, le programme a reçu 13 nominations aux Emmy Awards et deux Emmy Awards pour la meilleure écriture.

Faits intéressants

L’un des programmes les plus réussis de l’histoire de la télévision canadienne, SCTV a produit 185 épisodes d’une demi-heure et est toujours diffusé en syndication dans les grandes villes d’Amérique du Nord.

Bill Murray est apparu dans trois sketches de l’épisode “The Days of the Week/Street Beef” de la quatrième saison, dont la fausse publicité “DiMaggio’s on the Wharf”, dans le rôle de Joe DiMaggio.

Bob (Moranis) et Doug McKenzie (Thomas), les stéréotypes canadiens porteurs de bonnets de tricot et amateurs de bière qui animaient les segments extrêmement populaires de The Great White North, sont nés de l’insistance des dirigeants de la CBC pour que deux minutes de chaque épisode soient consacrées exclusivement à son public canadien. Thomas a déclaré en 2000 qu’il s’agissait d’une “plaisanterie mesquine visant à se moquer des demandes incessantes de programmes à contenu canadien”.

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