Jeune reporter à partir de 1941, Pierre Berton est un jour licencié pour avoir lu des bandes dessinées dans la salle de rédaction. Cependant, il a également décroché le gros scoop du journal ce jour-là, si bien que son patron a dû le reprendre.
Les premières années de Berton en tant que reporter ont endurci le jeune homme originaire de Whitehorse et l’ont poussé à devenir l’un des journalistes, diffuseurs et historiens les plus importants et les plus appréciés du Canada. Il a travaillé pour des médias canadiens aussi importants que le Vancouver Sun, Maclean’s, le Toronto Star et la Canadian Broadcasting Corporation. Il a eu son propre programme de télévision, “The Pierre Berton Show”, qui a été diffusé de 1962 à 1973.
Auteur d’une quarantaine de livres, son premier ouvrage acclamé par la critique est “Klondike” (1958). Berton a écrit ce récit obsédant sur la ruée vers l’or du Klondike en 1898, une histoire qu’il connaissait très bien puisque son père avait lui-même été chercheur d’or. “Klondike” a établi les références de Berton en tant qu’historien, capable de raconter simplement et facilement une grande histoire canadienne.
Les livres de Berton ont toujours été axés sur les histoires canadiennes, racontant nos grands moments tout en n’hésitant pas à admettre nos côtés les plus sombres. Il a remporté tous les grands prix nationaux, y compris la médaille Stephen Leacock pour l’humour (“Just Add Water and Stir”, 1960), le prix du Gouverneur général pour trois de ses livres (The Last Spike, 1972 ; Klondike, 1958 ; The Mysterious North, 1956), un prix Nellie (1978) et le prix littéraire de la Canadian Authors Association pour les ouvrages non romanesques en 1981.