Année d'intronisation

2010

Née

Feb 24, 1994 (31 années)

Lieu de naissance

Montréal, Quebec

Il n’y a pas beaucoup d’enfants qui peuvent récolter 5 000 dollars pour une œuvre de bienfaisance lors de leur seizième anniversaire, mais Nikki Yanofsky n’est pas une fille comme les autres. Célébrée dès l’âge de 12 ans, Nikki Yanofsky s’est fait connaître du grand public lors des Jeux olympiques de Vancouver en 2010, lorsqu’elle a interprété avec brio “O Canada” et la chanson thème des Jeux, “I Believe”. Aujourd’hui, Nikki Yanofsky est la lauréate du premier prix Allan Slaight, qui récompense un jeune Canadien ayant un impact positif dans les domaines de la musique, du cinéma, de la littérature, des arts visuels ou du spectacle, du sport, de l’innovation ou de la philanthropie. A-t-elle gagné pour la musique ou pour la philanthropie ? Les deux.

Yanofsky, qui est un ambassadeur de l’Hôpital de Montréal pour enfants et de la Fondation Rêves d’enfants, ainsi qu’un partisan de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux, fera don de son prix de 10 000 $ à l’organisme Music Counts. “Il s’agit d’une organisation caritative qui remet les instruments et la musique dans les salles de classe”, explique M. Yanofsky. “L’éducation musicale fait l’objet de coupes sombres partout au Canada. C’est horrible, nous avons besoin de cet exutoire. La musique est une énergie positive. Mais revenons à d’autres sujets importants, comme ce qu’elle va porter à la cérémonie de remise des prix. Aux Jeux olympiques, Yanofsky a fait tourner les têtes dans une robe de soie rouge fabriquée spécialement pour elle par Dsquared. “J’ai été très flattée”, confie-t-elle. “Dsquared a ajouté la robe à sa collection et l’a appelée The Nikki ! Je ne sais pas encore ce que je porterai à l’allée des célébrités.” Si elle n’a pas beaucoup réfléchi à sa robe, elle a en revanche pensé à rencontrer David Clayton-Thomas, l’intronisé. “Elle ajoute que David Foster, membre du Walk of Famer, est également l’un de ses favoris. “J’ai eu l’honneur de travailler avec lui. La liste des réalisations de Yanofsky ressemble à celle d’une artiste beaucoup plus âgée : elle a joué au Carnegie Hall, au Lincoln Center et au Kennedy Center ; elle a fait une tournée avec le célèbre compositeur Marvin Hamlisch ; elle s’est produite avec le légendaire Count Basie Orchestra ; et elle a chanté “Airmail Special” sur la compilation We All Love Ella : Celebrating the First Lady of Song, produite par Verve en 2007, partageant l’espace disque avec Natalie Cole, Diana Krall, Michael Bublé et Gladys Knight.

Yanofsky a sorti un album hommage nommé aux Juno Awards, Ella…Of Thee I Swing, et l’a suivi au printemps avec Nikki, un mélange pétillant de jazz, de pop, de blues, de R&B et de soul. On y retrouve ses talents de scat inspirés d’Ella Fitzgerald ainsi qu’une superbe version de “Over the Rainbow”. Elle a travaillé avec le producteur Phil Ramone, lauréat d’un Grammy, l’auteur-compositeur et producteur Jesse Harris (de Norah Jones) et l’icône de la musique canadienne Ron Sexsmith. Yanofsky a coécrit six des quatorze titres et entend poursuivre dans cette voie. “J’apprends la théorie musicale et à rédiger des diagrammes pour pouvoir faire des arrangements”, dit-elle. Les goûts musicaux de Mme Yanofsky vont de Lady Gaga, qu’elle a vue en concert à Los Angeles cet été, à ses héros Paul McCartney et Bonnie Raitt. Et puis il y a son amour des comédies musicales de Broadway, Wicked et Rent.